dimanche 16 décembre 2012

L'immobilier : actif toujours à privilégier

Le volume des transactions immobilières sur la France entière chute à son niveau le plus bas depuis 15 ans, de -10 à -15 % par rapport à 2011, jusqu’à -25 % à Paris intra muros.

Mais les prix résistent toujours : l’indice du baromètre Se Loger pour les mises en vente d’appartements, France entière, ne baisse que de 0,19. Dans la capitale, les prix n’évoluent pas au cours des 3 derniers mois : la tendance annuelle est de - 0,9% et le prix moyen au m2 de 9523 €. Selon l’indice des Notaires, la moyenne des prix de vente est de 8.259 € pour la capitale, soit une marge de négociation de -13 % entre le prix de mise en vente et le prix de vente. A Marseille, les prix de mise en vente augmentent de 1,3 %, les prix de vente sont à la baisse de 0,9 % pour un prix moyen à 2.450 €/m2.

Sur le marché de la location, la stabilité des prix est également la règle. A Paris, ils ne progressent que de 0,8%, en Ile de France ils diminuent partout, de -0,1 % à – 1,5 %. C’est le cas également dans de nombreuses capitales régionales : à Marseille avec - 2 %, Lille, -1,6%, Toulouse - 0,7 %, Bordeaux - 0,3 %, Nice - 0,3 % et Lyon - 0,2 %.

Le nombre de ventes étant en baisse, plus de produits devraient se trouver sur le marché et le jeu de l’offre et de la demande devrait entraîner une déflation sur les prix de l’immobilier.

Comment expliquer que ces mécanismes habituels ne fonctionnent pas ?

Le désir des français d’accéder à la propriété reste fort et la pierre une valeur refuge de premier ordre. La concentration des emplois et des richesses dans les grandes villes engendre un processus de métropolisation et un marché sur lequel l’offre est insuffisante par rapport à une demande soutenue par le développement des cellules monoparentales. Et la construction de programme neufs ne sera toujours pas en mesure de palier à la pénurie avec le coût d’arrêt sur l’investissement privé du à la réduction des avantages « Scellier ».

2013, année de tous les dangers ?

Pas sûr du tout. Pour endiguer la baisse du volume des prêts, la remise en service d’un prêt à taux 0 % est à l’étude en vue d’encourager la primo-accession. Les mesures de défiscalisation pour le logement neuf vont se pérenniser avec les mesures « Duflot ». La taxation des plus-values devrait être adoucie.

L’immobilier reste donc un actif à privilégier, un investissement indispensable pour préparer sa retraite tout en disposant d’un toit pour abriter sa famille,

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