mercredi 26 novembre 2014
vendredi 21 novembre 2014
Les entrepreneurs se rebiffent
Il n'y a "pas d'autre solution que de descendre dans la rue", a affirmé Jean-Eudes du Mesnil (CGPME) sur BFM-Business, estimant que "tout a été tenté par la voie du dialogue".
Les entrepreneurs manifesteront le 1er décembre à Paris, Toulouse et Marseille.
Face au « ras le bol » des adhérents de toutes les fédérations interprofessionnelles (bâtiment, métallurgie…), l’Union pour les Entreprises (UPE 13), la CGPME, Terre de Commerce, la FNAIM13, s’unissent le 1er décembre 2014 pour faire valoir ce ras le bol face à la pression fiscale.
Cette opération qui s’intitulera « Sauvons les entreprises », se déclinera de la manière suivante :
- Mobilisation le 1er décembre 14 à Marseille (proposition pour sauver les entreprises, sauver l’emploi… banderoles, pancartes à prévoir, mobilisation maximale des entrepreneurs attendue, cibles visées : politiques et médias)
- Un site dédié : sauvonslesentreprises.com
- Un après-midi de tournage de courtes vidéos témoignages prévu le 24-11-14 à l’UPE
- Une pétition lancée
http://www.sauvonslesentreprises.com/
vendredi 7 novembre 2014
2/2. Pour un statut de l'entrepreneur : défendre les entreprenants
Qu'elles solutions pour préserver l'outil de travail des entrepreneurs, ne pas gâcher les compétences acquises, ni déserter les marchés conquis avec tant d'obstination ?
Au cœur des débats, la question de la simplification du formalisme dans les domaines techniques ou
administratifs, fiscaux ou sociaux. Ces changements font consensus, il est temps qu’ils soient mis en pratique.
Thierry Mandon, le Secrétaire d’Etat au sein du
Gouvernent chargé du « choc de simplification » a annoncé une cinquantaine de
mesures pour supprimer, d'ici fin 2016, 80% des coûts des entreprises liés à
la complexité administrative.
mais il faut des mesures simples. Le dispositif du CICE (Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi) partait d'un bon principe, mais les résultats tardent à se faire ressentir. Il s’agit d’un crédit d’impôt équivalant à 6% de la masse salariale, hors salaires supérieurs à 2,5 fois le SMIC. Cet avantage a eu pour contrepartie la hausse de la TVA.
Les effets de seuil aussi doivent être revus, qui sont un frein à la croissance des entreprises. L’exemple type est celui de la PME à 49 salariés, rebutée par la complexité et le formalisme que représenterait le seuil comité
d’hygiène et de sécurité, comité d'entreprise et délégués syndicaux.
Deux autres axes, parmi tant d’autres, apparaissent
essentiels et mériteraient ainsi de s’y pencher sérieusement. Le premier : un
accès amplifié et facilité à la formation en alternance. Le second : actualiser les textes législatifs par des
mesures transversales à tous les métiers dans le cadre des nouvelles
opportunités qu’offrent les nouvelles technologies.
- Avec la garantie d'un revenu minimum de l'artisan ou du patron de TPE, revenu minimum qui ne serait pas soumis à charges sociales, et qui
serait insaisissable.
- Avec des avantages fiscaux pour privilégier les
augmentations de capital jusqu'à 100.000 €.
- Avec de nouvelles règles d'accès des TPE au financement
bancaire via un service spécialisé de la BPI
- Avec la création d'un crédit d'impôt pour le repreneur
d'une entreprise existante.
- Avec le rétablissement des déductions fiscales pour les
emplois à domicile et la rémunération des entreprises de services a la
personne.
Si les pouvoirs publics, le souhaitent, les idées sont nombreuses et pas forcément coûteuses, pour venir en soutien de nos entreprises "qualité France".
Ne bradons pas notre capital entreprise et notre force de travail.
Ne bradons pas notre capital entreprise et notre force de travail.
Si les organisations patronales sont prêtes à faire descendre les patrons dans la rue.
Mais ce sont aussi les consommateurs et les salariés qui doivent soutenir ce mouvement des entreprises, :la défense de nos TPE et de nos PME est cruciale pour l'avenir de notre économie.
Mais ce sont aussi les consommateurs et les salariés qui doivent soutenir ce mouvement des entreprises, :la défense de nos TPE et de nos PME est cruciale pour l'avenir de notre économie.
jeudi 6 novembre 2014
1/2. Pour un statut de l'entrepreneur : le constat.
Le constat est assez consternant d'une France étouffant ses entrepreneurs à l'éteignoir de la rigueur administrative, des réglementations tatillonnes et des charges confiscatoires.
A fin mai 2014, le nombre de défaillances enregistrées sur les 12 derniers mois augmente de 2,3 % et s'élève ainsi à 63 031. C'est une augmentation malheureusement constante de mois en mois.
De surcroît, une approche plus qualitative rapporte que ce sont les TPE, entreprises de moins de 5 salariés, qui sont concernées à plus de 85 % par les faillites. Les secteurs les plus en difficulté restent la construction (+0,2% de défaillances), le commerce (+3,7%) et les services (+5,9%).
La défaillance d'entreprise est une onde de choc via les dettes fiscales et sociales qui ne sont que rarement mentionnées dans les études. Les dettes fiscales et sociales sont dans la plupart des secteurs supérieures, d'une part aux dettes fournisseurs et d'autre part à peu près équivalentes aux dettes financières.
Le résultat fait que pour 65 %, les défaillances concernent des entreprises qui avaient été créées il y a moins de 10 ans et leur dette est principalement constituée du passif échu non réglé vis a vis des URSSAF.
La Coface considère que le taux de défaillance ne peut s'inscrire en recul que si l'économie atteint 1,5 % de croissance. La croissance dépendant de la bonne santé des entreprises, le soutien de celles ci ne peut qu'aller conforter celle la.
Les organisations professionnelles patronales sont sollicitées pour imaginer et proposer de façon pragmatique des solutions aux pouvoirs publics, trop souvent sclérosés de dogmatisme et d'énarchisme.
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