jeudi 6 mars 2014

Il ne faut pas tuer la poule pour avoir l'œuf

La loi Alur porte atteinte a la propriété privée, c'est ce qu'aura à trancher le conseil constitutionnel avant la fin de ce mois. 

Dans une économie dite occidentale et de type libéral, il est pour le moins curieux qu'un gouvernement entende dicter le montant des loyers des bailleurs privés. A moins de nationaliser purement et simplement la propriété privée. 

C'est  le but de la loi Alur de Madame Duflot. Des observatoires vont être mis en place, alimentés de façon obligatoire par les professionnels immobiliers. En fonction de ces observations, le préfet de chaque département décrétera un loyer médian qui sera la base du nouveau loyer en cas de révocation ou de renouvellement du bail. 

Cette loi Alur va procéder par nivellement. Année après année, cette mesure, qui va progressivement obliger les loyers à ne pas dépasser 20% du loyer médian dans les zones tendues, va écrêter les loyers élevés, les faire diminuer. Chaque année, le loyer médian diminuera mathématiquement et la mesure concernera de plus en plus de locataires.

Une spirale déflationniste et une vraie bombe à retardement : chute de l'investissement immobilier, défaut d'entretien du patrimoine, chute d'activité dans le bâtiment...

Il y a de fortes chances pour que les Sages invalident une loi inspirée de pratiques économiques collectivistes. 


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