lundi 5 octobre 2015

Bienvenue au 1er Forum Immobilier Méditerranéen - à Marseille - Parc Chanot - le 9 octobre 2015


L'international est stratégique pour nos entreprises, au même titre que la formation professionnelle et l'innovation. Ceci est aussi bien valable pour l'immobilier commercial que pour le neuf ou pour l'immobilier existant, déclare Léo Attias, Président de FIABCI France, la fédération internationale des realtors.
Les agents immobiliers de la FNAIM de Provence ont à coeur de promouvoir l'attractivité de leur métropole et mettre en valeur les biens de qualité commercialisés en exclusivité, auprès de leurs correspondants étrangers et acquéreurs étrangers.
 
Aix-Marseille-Provence : un espace métropolitain stratégique à la porte de l'Europe, vers le sud, et
première zone exportatrice vers la Méditerranée :
 
• Un réseau d’infrastructures à l’échelle internationale
 
• Une économie diversifiée fondée sur l’industrie, les services et l’innovation
• Une destination phare pour la culture et le tourisme
• Un patrimoine immobilier de qualité
• Un art de vivre méditerranéen.
 
Tous ces atouts font de notre département une destination recherchée par notre clientèle étrangère.
 
Le Forum Immobilier Méditerranéen qui se tiendra le 9 octobre 2015 à 16 h 30 au parc Chanot de Marseille, dans le cadre du salon immobilier réunira intervenants étrangers et personnalités pour deux tables rondes, l'une sur les atouts économiques des marchés immobiliers de Provence, de Floride et de Catalogne et l'autre, la prospective pour les agents immobiliers d'affirmer leur présence internationale et de proposer le service international à leur clientèle.
 

Programme du Forum Immobilier Méditerranéen :
 
De 16 h 30 à 18 h 30 sur le plateau télé de Radio France Bleue, avec la participation de Monsieur Jean-François BUET, Président de la FNAIM et de Monsieur Léo ATTIAS, Président de FIABCI France :
Mot de bienvenue, par Monsieur Eric Damerio, Président FNAIM PROVENCE

- Aix-Marseille Provence : une métropole, un art de vivre, FNAIM PROVENCE International

- L’immobilier en Floride, par Madame Teresa King Kinney, CEO Miami Association of Realtors

- Présentation du marché immobilier espagnol, par Ramon Riera (Président FIABCI Europe)

Table ronde : l'international : un outil de développement pour les agents immobiliers, travailler en réseau, échanger, développer nos affaires.

Notre expérience du multi listing, Monsieur Josep Pelicer, API Barcelone

-  Le Multi Listing Service, méthode américaine, Madame Teresa King Kinney, Miami Association of Realtors

- Le multi listing à la française, par PMonsieur hilippe Godet, directeur exécutif de l’AMEPI et monsieur Philippe GARCIA, directeur régional PACA

-  La solution Proxio pour l’international, par Monsieur Eric Hanot, délégué France de proxiopro.com

- Synthèse et conclusion, par Messieurs Léo ATTIAS et Jean-François BUET.
 
              Salon Immobilier de Marseille, Parc Chanot, du 9 au 11 octobre, vos  agents  immobiliers de qualité dans le Village FNAIM.
 
 

Assurance habitation : quelles obligations ? - Agence Etoile

Assurance habitation : quelles obligations ? - Agence Etoile

vendredi 11 septembre 2015

Vous avez dit PME ?

Les PME et les entrepreneurs contribuent de façon déterminante à assurer une croissance économique durable et inclusive, ce sont les termes de l’OCDE. 

Or, le potentiel d’innovation, de croissance, et de création d’emplois des  petites entreprises et de celles qui démarrent reste bridé par des obstacles importants, concernant notamment la législation et les effets de seuil.

Nos PME sont traitées comme le sont les contribuables à revenus moyens en matière de fiscalité, c'est à dire comme des vaches à lait.

Lorsqu’une entreprise américaine a, en moyenne, sept ans après sa création, plus que doublé ses effectifs, son homologue française n’aura, sur la même période, augmenté les siens que de 7 %. 

Le rapport Attali affirmait en 2008 que les seuils "constituaient un frein à la croissance et à la création d'emplois". Il pointait notamment que "le passage de 49 à 50 salariés entraîne l'application de 34 législations et réglementations supplémentaires dont le coût représente 4 % de la masse salariale".
  


Voici quelques exemples :

- dès le 1er salarié, en cas de licenciement économique, il est nécessaire de mettre en place un plan  de sécurisation professionnelle ;

- pour tous les locaux recevant du public, il faut communiquer à l'administration, avant le 27 septembre 2015, son agenda d'adaptabilité programmée (ADAP), un planning pour la mise aux normes des locaux pour les handicapés ; le coût de réalisation de cet ADAP varie de 290 € à 850 € ;

-dès le 11ème salarié, il est nécessaire de faire élire un délégué du personnel ; également à ce niveau, la participation aux frais de la formation professionnelle est portée de 0,5 % à 1 % de la masse salariale ;

- au 21ème salarié, il est nécessaire de mettre en place un règlement intérieur ; la cotisation FNAL devient obligatoire, 4 % de la masse salariale ;

- au 51ème salarié, c'est le bouquet final : obligation d'élection d'un délégué syndical, constitution d'un comité d'entreprise, d'un comité d'hygiène et de sécurité, établissement du plan d'action pour l'égalité homme-femme.

A ces contraintes, il faut ajouter les difficultés d'accès au financement : le chef d'entreprise doit engager sa caution personnelle, voire hypothéquer ses biens pour obtenir les prêts nécessaires au financement de son développement ou tout simplement faire face à des difficultés de trésorier. 

Et encore catégoriellement s'ajoutent les absurdités administratives : par exemple dans l'immobilier, les pouvoirs publics ont encadrés les honoraires d'actes de location des agents immobiliers, une atteinte à la libre concurrence et au principe de liberté des prix ; les formalités excessives nécessaires pour signer un compromis de vente nécessitent de 30 à 45 jours supplémentaires de besoins de financement pour les agences immobilières. 

Quelques mesures de bon sens s'imposent :

- apurer l'ensemble des textes législatifs et réglementaires pour faire disparaître les textes obsolètes ou contre-productifs ;

- encourager les stratégies innovantes, en recherche-développement, mais aussi en marketing, en développement international ;

- Accompagner et encourager la relocalisation industrielle et la reconversion écologique ;

- aménager les effets de seuil et encourager les PME à recruter ;

- développer à tous les niveaux les relations entre l'école et l'entreprise, promouvoir un seul et unique contrat d'accès des jeunes au marché du travail, le contrat d'apprentissage ;

- former les futurs entrepreneurs à une éthique de respect des salariés, de considération du consommateur et de passion pour la qualité des biens et des services ;

- ajuster la fiscalité des entreprises dans une moyenne des fiscalités européennes et aménager des zones franches à thèmes en fonction d'une vision de l'aménagement du territoire et des activités à favoriser ou à préserver ;

Le président François Hollande a demandé que des "verrous" soient levés pour "réduire les effets de seuil". 

Espérons qu'au-delà des effets d'annonces les pouvoirs publics bâtiront une politique pérenne de développement des PME, le préalable à toute réduction durable du chômage. 

Bruits de voisinage : que faire ? - Agence Etoile

Bruits de voisinage : que faire ? - Agence Etoile

mercredi 6 mai 2015

Agence Étoile, made in Marseille

Société fondée à Marseille en 1953, Agence Étoile est spécialiste dans les métiers de l'immobilier, expertise, vente, achat, location, gestion locative et syndic de copropriété. 

Propriétaires, coproprietaires, bailleurs, nous mettons 60 ans d'expérience à votre service. 

Partageons notre passion de l'immobilier. 

Agence Étoile
166 rue Jean MERMOZ
13008, MARSEILLE 

mercredi 8 avril 2015

Asia Bibi, une cause fondamentale


Asia Bibi, pakistanaise, chrétienne, 40 ans, 5 enfants est en prison depuis 5 ans et condamnée à mort par pendaison. Son procès en appel aura lieu au printemps. Son crime ? Délit de blasphème, selon une loi introduite par les fondamentalistes musulmans. 
En religion, un délit est le fait de transgresser un interdit. Lorsque le pouvoir religieux se confond avec le pouvoir politique, l'interdit religieux est traduit en justice par une peine qui peut être capitale. 
En Occident, les peuples ont chèrement défendu les valeurs de liberté et de séparation des pouvoirs. La mobilisation du 11 janvier témoigne de la vigueur de nos convictions. 
Nous nous rendons compte, à travers ce qui se passe dans le monde, que la démocratie protège le mieux la population de l'oppression et de l'arbitraire. Nous devrions la défendre sans faille. Des forces obscures luttent cependant pour imposer leur sectarisme. 
Défendre la démocratie, c'est d'abord placer la morale politique au dessus de tout soupçon. Les hommes politiques doivent avoir une formation philosophique, économique, sociologique qui,  au delà des idées politiques, les hissent en hommes "d'Etat". 
Défendre la démocratie, aussi pour chaque citoyen, c'est aller voter. L'abstentionniste pense que "ça ne sert à rien d'aller voter".  Il y a tellement d'autres choses qui ne servent à rien et que l'on fait quand même : jouer au loto, regarder TF1, lire les mémoires de Madame Trierweiler... Les électeurs du Front National ont bien compris que cela sert à quelque chose d'aller voter. 
A chaque instant, nous avons des valeurs à préserver, d'humanisme et de respect de la condition humaine. Dénoncer l'injustice, où que ce soit dans le monde, et pour qui que ce soit, de Erri de Lucas à Asia Bibi, c'est faire barrage à l'intolérance et au dogmatisme. 
Asia Bibi a bu de l'eau au puits du village et a proposé à une musulmane de boire au même gobelet qu'elle. 


dimanche 29 mars 2015

Le contrat de syndic #alur ne fait pas l'unanimité

Tout vient à point...Le contrat de syndic type annoncé par la loi #alur vient de faire l'objet de la publication d'un décret au Journal Officiel du 28 mars. 
Une valse hésitation ; une proposition a été transmise au gouvernement par le CNTGI ; l'Association des Responsables de Copropriété, non membre du CNTGI a publié son propre projet. Le gouvernement n'a retenu ni l'une ni l'autre. Madame Pinel et ses services ont opté pour une version qui leur est propre, allant au delà des attentes des consommateurs. 
Contre les intérêts des professionnels et au final contre l'intérêt des consommateurs que sont les copropriétaires. Un contrat perdant-perdant qui ne satisfera ni les uns ni les autres. Il en va ainsi lorsque les pouvoirs publics sont sourds à la concertation. 
Le décret opte pour un contrat "tout sauf" incluant les prestations courantes de feu l'arrêté Novelli, mais aussi les heures supplémentaires d'assemblée générale de copropriété, les frais d'imprimés dont la copropriété est une grosse consommatrice du fait d'une réglementation de plus en plus tatillonne, les frais d'archivage et l'accès à l'intranet. 
A cela s'ajoute la fin de la gestion en compte bancaire global et la suppression pour le syndic des revenus de placement de ces fonds sur un compte à terme. 
Selon Marie-Hélène Martial, consultante à l'Ecole Supérieure de l'Immobilier, la gestion d'une copropriété de 30 lots nécessite 70 heures annuelles de travail d'une équipe d'un cabinet de syndic.  Le prix moyen annuel de gestion d'une copropriété de 30 lots est de 5500 € TTC. Soit une montant hors taxes de 4580 €. Les frais de personnel représentent 60 % en moyenne des charges du syndic. Ce sont donc 2750 € les frais de personnel desquels il faut encore déduire les charges sociales, à raison de 50 %. Faites votre calcul, l'heure de syndic est rémunérée  en moyenne moins de 20 € nets de l'heure. Pour des collaborateurs dont le niveau de compétence est de bac + 2 à bac + 3 et dont certains jours l'amplitude de travail de 10 h !
Comment peut on demander d'en faire encore plus ?
Les pouvoirs publics, et beaucoup de consommateurs, ne comprennent pas que produire en France coûte cher.
La pensée unique consumériste fait ostensiblement la part belle aux produits fabriqués en Asie parceque pas chers. Lorsque les services sont produits en France, il faut s'attendre, certes de la qualité, mais aussi à en payer le prix. 
Le contrat de syndic sera souvent le centre de tensions de la gestion des copropriétés. Les ajustements se feront. Mais de grâce, que les pouvoirs publics cessent de stigmatiser les professionnels et de complexifier les règles. 

vendredi 27 février 2015

TAV or NO TAV

Le Président Hollande et le gratin des écologistes françaises, Ségolène Royal, Marion Cotillard, Mélanie Laurent, se sont déplacés jeudi aux Philippines en vue de promouvoir la Conférence parisienne sur le Climat avec l'enjeu de lutter contre le réchauffement de la planète. 

Personne dans cet aréopage ne semble avoir été gêné par l'accord intervenu le mardi de la même semaine entre le président français et le chef du gouvernement italien Matteo Renzi au sujet de la liaison ferroviaire Lyon-Turin. 

Ce projet de ligne ferroviaire Lyon-Turin, Treno Alta Velocità (TAV), est très controversé et s'annonce à la fois comme un gouffre financier et comme un désastre écologique. 

Gouffre financier : couts à la dérive, prévisions de trafic revues à la baisse, faible rentabilité socio-économique, la Cour des Comptes fait un rapport accablant sur ce projet. "Pour la Cour, le pilotage de cette opération ne répond pas aux exigences de rigueur nécessaires dans la conduite d'un projet d'infrastructure de cette ampleur et de cette complexité." 

Désastre écologique : un tunnel long de 57 km doit être creusé dans une zone parsemée d'uranium et d'amiante, faisant craindre que les poussières de ces minerais se répandent dans l'environnement.

12 ans de travaux pour extraire 16 millions de m3 de matériaux extraits pour le creusement du tunnel, une rotation permanente de poids lourds à travers la vallée de la Suze.

Les habitants de cette vallée sont en colère et le font savoir, côté italien plusieurs milliers de manifestants protestent depuis 2003 et ont occupé les lieux. Ils se sont constitués en association de défense NO TAV. Les autorités n'ont pas hésité à faire intervenir les forces de police en tenue anti-émeutes. 

L'homme emblématique de cette protestation est l'écrivain italien Erri de Lucas. Il est accusé d'incitation au sabotage par la société LTF, filiale de RFF et de son homologue RFI, devenue mardi la TELT, promoteur public, responsable des travaux de réalisation de la future infrastructure. 

"Je comparais pour incitation au crime, parce que j’ai dit que le sabotage du chantier de la ligne Lyon-Turin – la TAV (Treno Alta Velocità) – est nécessaire », précise en français, Erri de Luca. « Au crime », marmonne-t-il. Il est requis contre lui trois ans de prison. 

"Il n'y a plus aujourd’hui aucun frein, aucun obstacle pour aller vers la réalisation de cet ouvrage » a précisé François Hollande le clairvoyant. 

Des solutions alternatives à ce projet existent évidemment, notamment la modernisation de la ligne ferroviaire actuelle, très suffisante pour amortir un éventuel accroissement du trafic. De puissants intérêts économiques sont en jeu pour néanmoins forcer la main des pouvoirs publics. 

On aurait pu penser que l'esprit Macron incite l'Etat à sélectionner ses investissements, que l'esprit Duflot conseille le pouvoir à la prudence écologique ou que l'esprit Charlie laisse place à la liberté d'expression. Ceux-la ne sont pas entendus. 

Pour un rapport cout-bénéfice très correct le déplacement du Président et de son aréopage de stars chez les NO TAV serait un pas vers le pragmatisme économique et écologique dont le quinquennat est décidément très dépourvu.